L’Architecture réseau
Basée sur une infrastructure matérielle, elle décrit le mode de fonctionnement (ex. Monoposte, Mainframe, Client-Serveur, 3-tiers, n-tiers, …)
En introduction : Les chiffres clés, point de vue des DSI
L’architecture mainframe
Elle est basée sur l’utilisation d’un ordinateur central (Mainframe) auquel sont reliés des terminaux passifs par un système de télécommunication.
Remarques :
- De nombreux mainframes des années 1980-1990, sans interface graphique, sont toujours en activité…
- De nouveaux Serveurs, appelés à tort « mainframes » fonctionnent en réalité sur le mode Client-Serveur (System z10 et zEntreprise) !
Les systèmes transactionnels
Ils sont conçus pour enregistrer des transactions journalières importantes (commandes, réservations, flux boursiers, transactions bancaires…) dans des bases de données. Ils permettent d’actualiser rapidement les informations à l’aide du principe de partage de ressources entre plusieurs serveurs. Pour un grand nombre d’acteurs économiques, ces systèmes évoluent aujourd’hui vers des outils décisionnels en raison des données importantes, récentes et fiables qu’ils contiennent : Au travers d’analyses croisées sur les données économiques, on tire très rapidement des informations utiles au pilotage de l’organisation.
Les systèmes transactionnels fonctionnent principalement selon une architecture Client-Serveur.
L’architecture Client-Serveur
Avec l’apparition des micro-ordinateurs autonomes, le concept de mainframe a évolué vers le mode Client-Serveur. La répartition des couches applicatives (Présentation, Traitement et Gestion des données) se répartissent entre un logiciel client et un logiciel serveur.
a) Principe de fonctionnement
Les clients contactent un serveur qui leur fournit des services. Ces services sont des programmes fournissant des données telles que l’heure, des fichiers, une connexion, etc.
Remarque :
Dans la pratique, on confond très souvent :
- le client logique (respectivement le serveur), c’est-à-dire le logiciel, le programme,
- avec le client physique (respectivement serveur), c’est-à-dire le matériel, l’ordinateur.
b) Avantages
Des ressources centralisées : étant donné que le serveur est au centre du réseau, il peut gérer des ressources communes à tous les utilisateurs, comme par exemple une base de données centralisée, afin d’éviter les problèmes de redondance et de contradiction;
Une meilleure sécurité : car le nombre de points d’entrée permettant l’accès aux données est moins important;
Une administration au niveau serveur : les clients ayant peu d’importance dans ce modèle, ils ont moins besoin d’être administrés;
Un réseau évolutif : grâce à cette architecture il est possible de supprimer ou d’ajouter des clients sans perturber le fonctionnement du réseau et sans modification majeure.
c) Inconvénients
Un certain coût, dû à la technicité du serveur et à son administration ;
Le serveur est le seul maillon faible du réseau client/serveur, étant donné que tout le réseau est architecturé autour de lui ! Heureusement, le serveur a une grande tolérance aux pannes (ex. système RAID pour les données) en raison des moyens déployés pour le sécuriser (ex. local sécurisé, onduleur,…).
d) Les clients-serveurs de données
Un client lourd va effectuer des traitements informatiques de l’application, il lui faudra donc des ressources suffisantes (processeur, mémoire vive).
e) Les clients-serveurs de présentation
A l’inverse, un client léger est un logiciel peu consommateur en ressources (Présentation, et très peu de Traitements). On utilise volontiers se terme pour désigner les applications dont le client est un simple navigateur internet (chrome, explorer, firefox, opera…).
L’architecture 3-tiers
Pour répondre à un nombre important d’utilisateurs, on va répartir les trois composantes de l’application en 3 modules distincts :
L’EAI, un exemple d’architecture de type middleware.
L’architecture n-tiers
A partir de l’architecture précédente, on décompose le serveur applicatif en services ou composants applicatifs :
Le découpage applicatif en « morceaux » capables de réaliser des traitements d’information séparément facilite la répartition des services applicatifs sur plusieurs machines physiques. Cette architecture, plus sophistiquée, permet d’améliorer le temps de réponse, d’augmenter la charge, la disponibilité des applications et la robustesse du SI.
L’architecture Web
Il s’agit d’une application client-serveur :
Le navigateur (logiciel client léger) communique des requêtes au serveur HTTP (HyperText Transfer Protocol, ou serveur Web) qui lui répond par l’envoi d’un message HTML (HyperText Markup Language) que le navigateur affiche à l’écran sous forme d’une page web.